Le kératocône est une déformation de la cornée qui s’amincit progressivement, perd sa forme sphérique normale et prend une forme de cône irrégulier. Cette déformation survient souvent vers la fin de l’adolescence et évolue généralement jusqu’à l’âge de 35-40 ans.

Les effets du kératocône

Au début, il entraîne une vision floue (sensation de brouillard) et déformée (astigmatisme). À mesure que le kératocône évolue, l’astigmatisme et la myopie s’accentuent suite au décentrement du cône vers le bas (probablement dû à l’attraction terrestre). Les personnes atteintes de kératocône doivent changer souvent de lunettes puis de lentilles, car celles-ci n’arrivent plus à corriger l’astigmatisme irrégulier qui évolue.

On ne connaît pas encore les causes exactes du kératocône, mais le fait que plusieurs membres d’une même famille puissent être atteints confirmerait la thèse génétique. En plus de la génétique, des facteurs environnementaux et les contraintes mécaniques (comme se frotter les yeux, le port de lentilles de contact voire une chirurgie laser) pourraient par exemple contribuer à déclencher la maladie.

4 stades d’évolution de kératocône :

Stade I : inconfort et baisse d’acuité visuelle avec astigmatisme. Les lunettes sont suffisantes pour corriger ce stade.

Stade II : la myopie s’associe à l’astigmatisme.

Stade III : aggravation des troubles visuels et apparition d’une déformation (protubérance) de la cornée.
Dès ce stade, les lunettes ne suffisent plus et il faut passer aux lentilles rigides.

Stade IV : amincissement associé à une perte de transparence (cicatrices ou opacités au sommet du cône) et risque de kératocône aigu. Dans de rares cas, l’amincissement de la cornée est tel que la membrane transparente et élastique qui recouvre la surface interne de la cornée (endothélium) se fissure et pourrait alors aller jusqu’à la perforation. Cette rupture provoque une perte brutale de l’acuité visuelle en opacifiant la cornée. Seule une greffe de cornée peut permettre de restaurer la vue après un kératocône aigu.

Voilà plus de 35 ans que Monsieur Jaunin Patrick s’est spécialisé dans l’adaptation
de ces lentilles kératocônes qui ont pour but d’égaliser la surface cornéenne déformée, par appui et/ou recouvrement.

Il participe à des journées de formation continue ainsi qu’à des conférences sur l’avenir de ces lentilles : les lentilles sclérales.

En ce qui concerne les assurances maladies ; le kératocône est une pathologie qui est remboursée à hauteur de 630.– par œil et sans limitation de temps. Les assurances demandent de fournir une ordonnance de l’ophtalmologue.

Tout est régi par la LiMA sous : cas spéciaux pour les lentilles de contact II avec le numéro 25.02.03.00.1L